nath Administratrice
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| Sujet: L'aide aux plus démunis victime de la hausse des prix Jeu 24 Avr - 16:37 | |
| Les associations caritatives estiment que la flambée des prix alimentaires entraîne une hausse significative de la fréquentation des restaurants sociaux. Le président de la Croix-Rouge française réclame par ailleurs "un droit opposable à l'alimentation". La Croix-Rouge et le Secours Populaire lancent un appel aux Français pour faire face à la hausse de la fréquentation des restaurants sociaux liée selon elles à la flambée des prix alimentaires. "Nous aidons 1,6 million de personnes par jour à se nourrir", estime Julien Lauprêtre, président du Secours Populaire, dans le quotidien L'Humanité de jeudi. Selon lui, le nombre de personnes venues chercher de l'aide a augmenté de 15% à 20% et de nouveaux profils parmi les bénéficiaires de l'aide alimentaire apparaissent depuis peu. "Jeunes, retraités et familles monoparentales dessinent le nouveau visage de la précarité", explique-t-il.
Même constat pour Didier Picard, directeur de l'action sociale de la Croix-Rouge française. Mais malgré l'augmentation du nombre de personnes dans le besoin, il estime que l'explosion du prix des denrées alimentaires pourrait conduire l'association à distribuer moins de repas. Car il explique que la hausse des prix, qu'il évalue à 10% en moyenne, n'est pas couverte par l'augmentation des subventions européennes et françaises. "Pour faire face à la pénurie qui s'annonce, nous lançons donc un appel à la générosité pour nos journées de quête qui se dérouleront les 17 et 18 mai", explique-t-il.
Autre conséquence de la hausse des prix des denrées alimentaires, le président de la Croix-Rouge française, Jean-François Mattei, a réclamé mardi "un droit opposable à l'alimentation". Des "négociations avec le gouvernement sont en cours. Il doit aider davantage, il y a non assistance à personne en danger", a souligné Jean-François Mattei, précisant que la Croix-Rouge française attendait "huit millions d'euros" de ces négociations. "Au même titre que le logement, il devrait exister un droit opposable à l'alimentation", a-t-il dit. | |
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