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 Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole

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nath
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MessageSujet: Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole   Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole EmptyLun 31 Mar - 19:25

Nicolas Sarkozy dénonce le "comportement inadmissible" des supporteurs parisiens qui ont déployé une banderole "haineuse" lors de Lens-PSG.
Une enquête a été ouverte pour "provocation à la haine" dans le but de retrouver les auteurs de la banderole hostile aux Ch'tis déployée lors de Lens-PSG.


L'affaire de la banderole est désormais sur le terrain judiciaire. Une enquête préliminaire pour "provocation à la haine ou à la violence" a été ouverte pour retrouver les auteurs et porteurs de la banderole stigmatisant les habitants du Nord, samedi en finale de la Coupe de la Ligue Paris SG-Lens. L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne. "Des morceaux" de la banderole "ont été retrouvés" et "confiés à la police technique et scientifique", a déclaré le porte-parole du ministère de l'Intérieur. "Nous savons que la banderole a été divisée en plusieurs morceaux et certainement dissimulée sous les vêtements des supporteurs", a-t-il poursuivi. "Cette astuce va peut-être se retourner contre eux et amener à leur identification et leur arrestation."

Depuis 48 heures, le déploiement de cette banderole où était écrit "Pédophiles, chômeurs, consanguins: bienvenue chez les Ch'tis", en référence au film de Dany Boon, provoque l'indignation. L'auteur du film lui-même a réagi lundi : "Je suis révolté", a-t-il déclaré au Parisien. "C'est honteux, c'est lamentable. J'espère que les gens qui ont fait cette banderole vont être punis, poursuivis et condamnés".

Par ailleurs, le MRAP a exprimé dimanche "son dégoût et sa colère devant la provocation perpétrée par des supporters du Paris Saint-Germain qui ont déployé une banderole au message xénophobe, méprisant et insultant". Le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples estime qu'il y a "une urgence absolue et immédiate à nettoyer le sport de la haine, de l'intolérance, de la violence et du racisme, ce qui exige, au delà des discours, de casser les logiques d'impunité relatives à l'absence de sanctions effectives à la hauteur des forfaits proférés". Elargissant le débat et stigmatisant le sentiment d'impunité de certains supporters, le président de SOS Racisme s'est lui demandé lundi matin sur LCI "pourquoi ces gens se sentent à leur place dans les stades pour déployer ce type de banderole".

A la mi-journée lundi, Nicolas Sarkozy a dénoncé un "comportement inadmissible" des supporteurs parisiens qui ont déployé une banderole "haineuse". Il recevra mardi le maire de Lens et des dirigeants du club lensois pour évoquer l'affaire. Les instances du football, la mairie de Lens et le club de Lens ont porté plainte après la rencontre. Dimanche, le président du Paris Saint-Germain a présenté ses "excuses officielles" aux Lensois. "Cela me gâche réellement beaucoup mon plaisir", a-t-il souligné. Le secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte a lui condamné "les agissements inadmissibles de quelques supporteurs". Le maire de Paris Bertrand Delanoë a pour sa part estimé le déploiement de cette banderole était "une honte".

Les supporteurs du PSG de la tribune Boulogne, frange la plus sulfureuse du club parisien, ont également condamné la banderole injurieuse, se désolidarisant d'un "fait isolé", selon eux. Mais pour le porte-parole de la tribune Boulogne, ce type de banderole est déployé tous les week-ends dans les stades de l'hexagone. "Le PSG n'est pas le vilain petit canard", a déclaré Philippe Pereira sur LCI. "En tout, ils devaient être moins de dix à avoir déployé cette banderole", a-t-il ajouté.

"Dehors", les "Odieux du stade"
Les éditorialistes de la presse française réclament lundi la plus grande fermeté à l'encontre des supporters qui ont déployé la banderole. "Revoilà donc le football impuissant devant ses démons. Car la mise en scène de ce nouveau scandale ruine une fois de plus toutes les belles promesses", se désole Christian Frichet dans L'Est républicain. "Cette manifestation imbécile du tribalisme prolongeant les insultes racistes entendues à Bastia puis Metz se retournera on l'espère contre leurs auteurs. Ces odieux du stade", écrit quant à lui Denis Daumin dans La Nouvelle République. L'Equipe, qui condamne aussi la teneur de la banderole, déplore cependant que l'événement contribue au "rejet récurrent par la société du PSG dans son ensemble" et à "l'ignorance ou presque du succès obtenu par ses footballeurs."
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MessageSujet: Re: Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole   Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole EmptyMar 1 Avr - 19:44

MAM envisage la dissolution des groupes de supporteurs

La ministre de l'Intérieur a réagi mardi à l'incident de la banderole injurieuse déployée samedi au Stade de France lors du match PSG/Lens.
Michèle Alliot-Marie a indiqué sur LCI qu'elle prévoit d'allonger les interdictions administratives de stade.


Michèle Alliot-Marie a décidé de ne pas laisser l'affaire de la banderole injurieuse au terrain sportif. "J'ai mis en route les éléments de procédure qui pourraient conduire à une interdiction de ces groupes de supporteurs concernés par les événements et la banderole après avis de la Commission nationale de prévention des violences", a déclaré la ministre. "L'enquête (sur la banderole) avance", a-t-elle affirmé. Parlant d'une "question de jours", Michèle Alliot-Marie a souligné : "Nous avons mis tous les moyens nécessaires". "Nous utilisons la vidéo protection qui va nous permettre de déterminer avec précision" les auteurs présumés ayant déployé la banderole, a précisé la ministre, évoquant en outre les "empreintes génétiques" relevées sur la banderole que "nous sommes en train d'analyser".

Michèle Alliot-Marie a indiqué d'autre part qu'ont été "mis en œuvre tous les éléments pour que puissent être prises les interdictions administratives de stade" dès que les auteurs seront connus. Le préfet de police de Paris a de son côté décidé mardi de recourir à la "procédure d'urgence" (qui exonère de procédure contradictoire) en matière d'interdictions administratives de stade. Il y aura au total 92 interdictions pour le match contre Strasbourg, ce mercredi, dont 56 mesures d'interdictions administratives.

Il y a deux types d'interdiction de stade, a rappelé Michèle Alliot-Marie : judiciaire et administrative, cette dernière allant de trois à six mois selon les cas de violences ou d'incidents. Michèle Alliot-Marie a prévu, dans la deuxième Loi d'orientation et de programmation de Sécurité intérieure (Lospi II), qui doit être présentée au Conseil des ministres prochainement, "que l'on puisse allonger ces interdictions administratives" et "aller jusqu'à six mois automatiquement" voire "jusqu'à un an en cas de réitération" de ces incidents. D'après les informations de LCI, ce seraient les Boulogne Boys sui seraient visés.

Valérie Létard, secrétaire d'Etat à la Solidarité et élue du Nord, a, quant à elle, souhaité lundi que des "sanctions sévères et exemplaires" soient prises à l'encontre des supporteurs ayant déployé la banderole injurieuse samedi soir au Stade de France. La première adjointe au maire de Valenciennes et conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais, qui a exprimé sa "profonde indignation", a indiqué qu'elle apportait "son entier soutien" au député-maire de Lens et aux dirigeants du RC Lens dans leur dépôt de plainte. "Les habitants du Nord-Pas-de-Calais ont été blessés par les expressions utilisées qui traduisent tout à la fois le manque de respect et la bêtise humaine", a-t-elle poursuivi.

Mardi à la mi journée, le chef de l'Etat a fait "le point sur la situation" en recevant les dirigeants du RC Lens et l'élu socialiste de Lens Guy Delcourt, qui a annoncé dès dimanche qu'il portait plainte "contre X au Tribunal de grande instance de Béthune comme maire de Lens et au Tribunal de grande instance de Paris comme député". Gervais Martel, le président du RC Lens, a déclaré au sortir de son entrevue avec Nicolas Sarkozy attendre des autorités "une action forte" envers "ce genre de débordements" et "que la loi soit changée par rapport aux fauteurs de troubles" (voir la vidéo). "Lors de la rencontre entre le président de la République et le président de Lens, Gervais Martel, l'entraîneur, Jean-Pierre Papin et le maire, M. Delcourt, on est tombés d'accord pour dire qu'il fallait éradiquer ces gens-là des stades. Et pour cela, il faut les punir pénalement et financièrement", a pour sa part déclaré le secrétaire d'Etat aux Sports, Bernard Laporte.

La LFP et la FFF ont de leur côté déposé une plainte auprès du procureur de la République de Bobigny "pour incitation à la haine et à la violence". Les deux clubs finalistes se sont "associés" à la plainte de la LFP, selon Frédéric Thiriez. La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a annoncé son intention de se constituer partie civile. Les faits incriminés sont punissables "d'un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende". Samedi, lors de la finale de la Coupe de la Ligue, des supporters du Paris-Saint-Germain avaient déployé au Stade de France une banderole insultante pour les gens du Nord.
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MessageSujet: Re: Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole   Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole EmptyMer 2 Avr - 19:31

Banderole injurieuse : 92 interdits de stade mercredi

L'identification des auteurs de la banderole injurieuse "est en cours", a assuré mardi Michèle Alliot-Marie qui veut interdire les groupes de supporters.
En attendant, la préfecture va recourir à la procédure d'urgence pour le match de mercredi au Parc des Princes. Le Paris SG a proté plainte. Trois magasins de sport du Pas-de-Calais ont retiré les produits dérivés du PSG de la vente.


Branle-bas de combat pour que le match de mercredi (entre le Paris SG et Strasbourg) au Parc des Princes ne prenne pas l'allure de celui de samedi dernier. Match de la Coupe de la Ligue Paris SG-Lens lors duquel une banderole injurieuse à l'égard des Ch'tis a été déployé au Stade de France. Alors que Michèle Alliot-Marie a dit mardi matin, sur LCI, vouloir dissoudre les groupes de supporters en cause (lire notre article) et avoir lancé la procédure en ce sens, Le préfet de police de Paris a de son côté décidé mardi de recourir à la "procédure d'urgence" (qui exonère de procédure contradictoire) en matière d'interdictions administratives de stade. Il y aura au total 92 interdictions pour le match contre Strasbourg, ce mercredi, dont 56 mesures d'interdictions administratives.

Par ailleurs, les produits dérivés du PSG ont été retirés de la vente depuis lundi dans trois magasins de sport du Pas-de-Calais(à Arras, Béthune et Bruay-la-Buissière), en réaction à la banderole injurieuse, selon la directrice des enseignes. "Tout le monde trouve ce geste (la banderole, ndlr) horrible, nous, on a la possibilité de réagir, c'était le minimum que l'on pouvait faire", a-t-elle expliqué, confirmant une information de La Voix du Nord. "J'ai envoyé un mail à la direction de Nike (l'équipementier du PSG, ndlr) pour qu'ils récupèrent ces produits et qu'ils fassent un geste fort", a-t-elle ajouté, soulignant que dans l'attente d'une réponse, elle ne remettrait pas ces produits dans les rayons, même si cela représentait "un manque à gagner".

Côté enquête, alors que le Paris SG a indiqué mardi soir avoir porté plainte "afin que les auteurs du déploiement de cette banderole soient identifiés et sanctionnés", l'identification de ces derniers "est en cours", a indiqué mardi soir sur Canal+ la ministre de l'Intérieur. "Cela sera terminé dans les jours qui viennent et cela permettra d'interpeller ces personnes et de les déférer devant la justice", a-t-elle précisé, ajoutant que les images vidéo, les relevés d'empreintes digitales et les tests ADN sur les morceaux de banderole récupérés dans les tribunes sont utilisés dans l'enquête. En plus de sanctions pénales, les supporters reconnus coupables encourront des "sanctions supplémentaires, comme des interdictions judiciaires de stade", a-t-elle ajouté.
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MessageSujet: Re: Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole   Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole EmptyVen 4 Avr - 17:41

Perquisition chez les "Boulogne Boys"

Des morceaux de banderole et de la peinture ont été retrouvés ce matin lors d'une perquisition dans le local de ces supporters du PSG.
Les trois personnes placées en garde à vue depuis jeudi soir seront déférées dans l'après-midi devant le parquet de Bobigny.


Coup d'accélérateur dans l'enquête sur l'affaire de la banderole injurieuse déployée au Stade de France lors de la finale de la Coupe de la Ligue de football PSG-Lens. Vendredi matin, une perquisition était en cours au club de supporteurs du PSG "Boulogne Boys" au Parc des Princes. C'est l'une des principales associations de fans du Paris SG.

L'enquête de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP), dépendant de la police judiciaire parisienne, a mis en évidence que l'association "Boulogne Boys" est présumée "être en première ligne" dans cette affaire. Selon nos informations, un stadier entendu jeudi aurait indiqué que la banderole a été fabriquée dans leur local.

Des morceaux de tissus du même type que ceux utilisés pour fabriquer la banderole auraient été retrouvés sur place. Ainsi que des traces de peinture. "Il y aurait eu tellement de peinture utilisée que des traces du texte peint se verraient toujours sur le sol", nous a confié une source policière. Normal, répond Philippe Pereira, porte-parole de la tribune Boulogne : il y a de la peinture "comme sur tous les sols de garages où on peint des banderoles sur du tissu" (écouter l'interview sur LCI). Sauf qu'en l'occurence, à l'entrée du local, on pourrait encore lire sur le sol le mot "Ch'tis".

Par ailleurs, selon nos informations, l'une des trois personnes placées en garde à vue depuis jeudi soir dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP), serait interdite de stade. Selon Philippe Pereira, il ne s'agit pas de Boulogne Boys mais "d'indépendants, de personnes non assidues de la tribune Boulogne". Les trois individus devraient être déférés dans l'après-midi devant le parquet de Bobigny. Une information judiciaire devrait être ouverte dans la foulée.

Samedi soir au Stade de France, une banderole affirmant "Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis" avait été déployée. Ce geste a suscité une vague d'indignations en France et plusieurs dépôts de plaintes. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a promis une enquête rapide sur cette affaire, précisant qu'elle envisageait de dissoudre certains groupes de supporteurs.
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MessageSujet: Re: Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole   Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole EmptyJeu 10 Avr - 15:15

Trois nouvelles gardes à vue

Trois personnes ont été placées en garde à vue jeudi matin, dans le cadre de l'enquête sur la banderole injurieuse déployée lors du PSG-Lens.
Selon une source proche de l'enquête, il s'agit de supporteurs soupçonnés d'avoir confectionné la banderole et, pour certains d'entre eux, d'avoir facilité son introduction au Stade de France.


Trois personnes ont été placées en garde à vue jeudi matin, dans le cadre de l'enquête sur la banderole injurieuse déployée au Stade de France lors de la finale de la Coupe de la Ligue de football Paris SG-Lens. Selon une proche de l'enquête, il s'agit de supporteurs soupçonnés d'avoir confectionné la banderole et, pour certains d'entre eux, d'avoir facilité son introduction au Stade de France.

Quatre personnes au total ont été arrêtées jeudi matin par les policiers de la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) de la police judiciaire parisienne et trois d'entre elles placées en garde à vue dans leurs locaux, a précisé la source. La quatrième personne a été relâchée.

Trois supporteurs du PSG avaient été mis en examen par un juge du tribunal de grande instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis) vendredi dernier pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive" et placés sous contrôle judiciaire. Ils s'étaient également vu prescrire une "interdiction de fréquenter les stades" durant leur contrôle judiciaire et ont aussi l'interdiction de rencontrer les autres supporteurs, avait indiqué une source judiciaire.

L'un avait reconnu avoir participé au transport et au montage de la banderole (11 morceaux de 5 mètres ont été retrouvés au total dans la tribune sud), et les deux autres avoir participé ou assisté à la confection puis au transport de la banderole. Le parquet de Bobigny avait ajouté supposer qu'il y ait eu au moins onze porteurs. Le plus âgé des mis en examen, 28 ans, avait affirmé être "membre du bureau des Boulogne Boys", la plus grosse association de supporteurs du PSG. Les deux plus jeunes, âgés de 20 ans, avaient assuré être des "Indépendants", ces supporteurs non-encartés souvent considérés par la police comme les plus violents et les plus incontrôlables.

Le procureur de Bobigny, François Molins, avait ouvert il y a une semaine une information judiciaire pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive" contre ces trois suspects et "contre tous les autres" susceptibles d'être impliqués. "D'autres acteurs restent à identifier", avait indiqué vendredi dernier M. Molins lors d'une conférence de presse.
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MessageSujet: Re: Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole   Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole EmptySam 12 Avr - 18:52

Les trois nouveaux suspects déférés

Comme les 3 premiers supporters du PSG, ils devaient être mis en examen pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive".
Le parquet a également requis leur placement sous contrôle judiciaire avec la double interdiction de fréquenter les stades et de rencontrer d'autres supporteurs. D'autres supporters sont encore recherchés.


Les trois supporters placés en garde à vue jeudi dans l'enquête sur la banderole injurieuse déployée au Stade de France lors de la finale de la Coupe de la Ligue de football Paris SG-Lens ont été déférés vendredi devant un juge de Bobigny, selon une source judiciaire. Selon cette dernière, il s'agit de supporters soupçonnés d'avoir confectionné la banderole ou de l'avoir déployée au Stade de France. L'un dit être membre des "Boulogne Boys", un deuxième des "Indépendants", le troisième n'appartiendrait à aucun groupe particulier. Ils sont âgés de 20, 22 et 24 ans.

Comme les trois premiers supporters du PSG présentés vendredi dernier à un juge de Bobigny, ils devaient eux aussi être mis en examen pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive", des faits passibles d'un an d'emprisonnement, 15.000 euros d'amende et trois ans d'interdiction de stade. Le parquet a également requis leur placement sous contrôle judiciaire avec la double interdiction de fréquenter les stades et de rencontrer d'autres supporteurs. D'autres supporters sont encore recherchés.

Le 29 mars, au Stade de France, lors de la finale remportée par le Paris SG face à Lens (2-1), la banderole déployée dans la tribune réservée aux "Boulogne Boys", le principal club de supporteurs du PSG, avait été recouverte pendant trois minutes par un autre calicot: "Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis", en référence au film à succès de Dany Boon. La banderole injurieuse était constituée de 11 morceaux de 5 mètres, portés par au moins onze personnes, selon le procureur de Bobigny. Selon l'enquête, elle a été confectionnée la veille au soir aux abords du local des "Boulogne Boys" au Parc des Princes. La commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) rendra sa décision le 30 avril. Chaque club étant responsable de ses supporteurs, le PSG risque une sanction allant d'un ou plusieurs matches à huis clos jusqu'au retrait de point(s).
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MessageSujet: Re: Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole   Football - La justice va traquer les auteurs de la banderole EmptySam 19 Avr - 18:44

Les trois gardés à vue remis en liberté

Ils seront toutefois convoqués ultérieurement pour une éventuelle mise en examen, selon une source judiciaire.
Dans cette affaire de sur la banderole injurieuse déployée au Stade de France, lors de la finale de la Coupe de la Ligue Paris SG-Lens, six personnes sont déjà mises en examen.


Trois personnes placées en garde à vue mercredi après-midi dans le cadre de l'enquête sur la banderole injurieuse déployée au Stade de France, lors de la finale de la Coupe de la Ligue Paris SG-Lens, ont été remises en liberté vendredi après-midi, selon une source proche du dossier. Elles n'ont pas été déférées au terme de leur garde à vue mais seront convoquées ultérieurement devant les juges d'instruction de Bobigny, en Seine-Saint-Denis, en charge de l'affaire pour une éventuelle mise en examen.

Six personnes ont déjà été mises en examen dans le cadre de cette affaire pour "provocation à la haine ou à la violence lors d'une manifestation sportive", des faits passibles d'un an d'emprisonnement, 15.000 euros d'amende et trois ans d'interdiction de stade. Jeudi, la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a annoncé avoir signé les décrets de dissolution du club de supporteurs parisiens des Boulogne Boys (lire notre article).

Le 29 mars, au Stade de France, lors de la finale remportée par le Paris SG face à Lens (2-1), la banderole déployée dans la tribune réservée aux Boulogne Boys, le principal club de supporteurs du PSG, avait été recouverte pendant trois minutes par un autre calicot : "Pédophiles, chômeurs, consanguins : bienvenue chez les Ch'tis", en référence au film à succès de Dany Boon.
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