Rixe ou règlement de compte dans un bar près de Villefranche: 2 morts, 1 blessée grave

Le propriétaire d'un bar-restaurant près de Villefranche-sur-Saône (Rhône) et une cliente ont été tués par balles samedi matin dans des circonstances encore mal définies --rixe ou règlement de compte--, et un homme de 32 ans a été placé en garde à vue, a-t-on appris de source judiciaire.

L'épouse du propriétaire, grièvement blessée par arme blanche à la gorge, a été hospitalisée et on ignorait en fin de matinée le pronostic vital.

Le drame s'est produit peu avant 05H30 au bar-restaurant "Le Malaga" de Saint-Laurent-d'Oingt (Rhône), établissement réputé de cette commune de 850 habitants.

L'homme placé en garde à vue est le fils de la personne ayant alerté par téléphone les gendarmes à 05H30 avant de prendre la fuite, a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Villefranche-sur-Saône, Francis Battut, précisant qu'il s'agissait de "quelqu'un du coin".

"La personne qui a appelé à 5H30 a été identifiée par les gendarmes et son fils de 32 ans est en garde à vue", a dit M. Battut soulignant que le jeune homme "ne doit pas être éloigné du déroulement des faits".

Toutefois, ce dernier, selon le magistrat, "n'a toujours pas été entendu et n'a pas parlé", et son audition devait avoir lieu dans l'après-midi.

"Pour l'instant, on ne sait absolument rien de ce qui s'est passé dans ce bar et il n'y a aucun témoin", a assuré M. Battut qui n'excluait aucune hypothèse, "bagarre en fin de nuit ou réglement de compte".

Le père du jeune homme avait téléphoné anonymement aux gendarmes peu après le drame pour leur annoncer qu'il y avait eu des morts dans le restaurant.

A leur arrivée sur les lieux, les gendarmes ont découvert les corps du propriétaire et de la cliente, tués par arme à feu, et celui de l'épouse grièvement blessée à la gorge, a détaillé le magistrat précisant aussi que les trois victimes étaient âgés entre 50 et 60 ans. Leur identité n'a pas été divulguée.

"La scène du crime est très compliquée à analyser", a pour sa part déclaré à l'AFP le chef d'escadron de gendarmerie Fabrice Taupin.

Des perquisitions étaient en cours samedi au domicile de la famille de l'homme gardé à vue.

Selon le maire de Saint-Laurent-d'Oingt, Jean-Claude Chavand, qui s'est rendu sur place en début de matinée, le couple de propriétaire d'origine portugaise avait repris l'établissement depuis "cinq ou six ans".

L'enquête de flagrance a été confiée à la gendarmerie de Villefranche-sur-Saône et à la section de recherche de Lyon.

Rixe meurtrière dans un bar, le suspect avoue

L'homme actuellement interrogé par la police ne serait autre que le fils de la personne qui a alerté les gendarmes avant de prendre la fuite.
Selon le procureur, des "coups de couteau ou de tessons de bouteilles", voire des tirs "d'armes à feu" ont été échangés, dans ce bar près de Villefranche-sur-Saône.

Un homme de 32 ans, placé en garde à vue samedi matin dans le cadre de l'enquête sur une rixe dans un restaurant-bar près de Villefranche-sur-Saône, qui a fait deux morts et un blessé grave, a avoué être l'auteur des faits. Selon le procureur de la République de Villefranche-sur-Saône, Francis Battut, "il a déclaré être l'auteur des coups de feu et des violences commises sur la troisième victime, qui a été opérée mais qui reste toujours dans un état critique". Le suspect serait le fils de la personne qui a alerté par téléphone les gendarmes avant de prendre la fuite, a précisé le procureur de la République.

A l'origine du drame : apparemment une bagarre entre consommateurs, qui a mal tourné, au bar Le Malaga de Saint-Laurent-d'Oing, près de Villefranche-sur-Saône. Pour une raison encore indéterminée. au cours de la violente altercation, un homme et une femme ont été tués et une autre femme grièvement blessée. Selon le procureur de la République, des "coups de couteau ou de tessons de bouteilles", voire des tirs "d'armes à feu" ont été échangés, mais aucune arme n'a été retrouvée sur les lieux.

Le suspect "n'est toujours pas clair dans ses explications notamment sur l'origine de la dispute et l'arme employée pour les coups de feu et les violences sur la victime blessée et de ce qu'il en a fait après", a poursuivi le procureur, qui a ajouté que la garde à vue du suspect devrait être prolongée dimanche matin.

Un homme écroué après une rixe meurtrière dans un bar

Un maçon de 32 ans a été mis en examen lundi dans le cadre de l'enquête sur une rixe ayant fait deux morts et une blessée grave dans un bar samedi.
Interpellé peu après le drame, le jeune père de famille avait avoué samedi soir au cours de sa garde à vue avoir tué par balle les deux personnes.

Deux jours après la rixe dans un bar-restaurant du Rhône, qui a fait deux morts et une blessée grave, un maçon de 32 ans a été mis en examen pour meurtres et tentative de meurtre et écroué lundi à Villefranche-sur-Saône. Interpellé peu après le drame, le jeune père de famille avait avoué samedi soir au cours de sa garde à vue avoir tué par balle, vers 5h30, le propriétaire du restaurant Le Malaga de Saint-Laurent-d'Oingt et une cliente, et tenté d'égorger la cogérante à l'aide d'un couteau. Hospitalisée à Lyon, cette dernière, âgée de 64 ans, était toujours dans un état critique et le pronostic vital restait réservé, a précisé le procureur de la République, Francis Battut.

Le mobile de cette tuerie reste pour le moins confus. "Il y a eu une altercation, mais il n'arrive pas à donner des explications sur ce qui a conduit à sa réaction très violente", a expliqué le magistrat, pour qui "l'alcool a été un déclencheur de ce moment de violence incroyable". "Quand il s'est présenté au bar, il avait un taux d'alcool très important. Il a utilisé l'arme qu'il avait sur lui et a tiré en direction de la cliente qui se trouvait au bar, puis sur l'un des deux cogérants", a-t-il expliqué. "Il dit qu'il était sous l'emprise de l'alcool mais qu'il ne sait pas pourquoi il a tiré, il ne se rappelle plus très bien", a ajouté le magistrat.

En rentrant chez lui, après les meurtres, l'homme de 32 ans avait dit à son père "qu'il s'était passé quelque chose au bar restaurant" et ce dernier avait appelé les gendarmes "pour dire que son fils avait fait une grosse bêtise". Le jeune maçon a été interpellé sans opposer de résistance. L'arme n'avait toujours pas été retrouvée lundi matin.

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