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 Peaux de chat : la fin d'un juteux trafic ?

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nath
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Peaux de chat : la fin d'un juteux trafic ? Empty
MessageSujet: Peaux de chat : la fin d'un juteux trafic ?   Peaux de chat : la fin d'un juteux trafic ? EmptyVen 7 Mar - 19:01

Le commerce des peaux de chat, légal en Suisse, est accusé d'être à l'origine d'une vague de rapts de félins en France. Il pourrait bientôt être interdit.
Un premier pas vers la fin de ce commerce en Suisse a été franchi grâce à l'obstination de défenseurs des animaux.


"Madame la Présidente, je m'associe à la Fondation 30 Millions d'Amis pour vous demander de prendre toutes mesures afin que la Suisse vote une loi interdisant la commercialisation, l'importation et l'exportation de fourrures de chien et de chat. En effet, de récentes révélations de l'association SOS Chat de Noiraigue, confirmées par une enquête de la Fondation 30 Millions d'Amis, attestent de l'existence formelle sur le territoire suisse d'une production nationale de fourrures de chat". La pétition, lancée il y a quelques mois et interpellant l'ex-présidente de la Confédération suisse Micheline Calmy-Rey, a recueilli plus d'une centaine de milliers de signatures. Désormais entre les mains des parlementaires suisses, elle pourrait bien se traduire par une évolution de la législation helvétique. Un premier pas a déjà été franchi avec l'aval donné par le conseil fédéral à une motion de modification de la loi.

Jusqu'à aujourd'hui, la Suisse se distingue de ses voisins européens en matière de commerce des fourrures de chat : banni des pays de l'UE, il reste légal dans les frontières de la Confédération. Et depuis des mois, d'étranges disparitions de chats sont signalées en Haute-Savoie, département français frontalier de la Suisse. D'où les soupçons sur un trafic alimentant les tanneries suisses. Un trafic qui semble très organisé (à Megève, une quinzaine de chats ont disparu en une seule journée durant le mois de juillet 2007) et qui suscite l'angoisse des propriétaires de petits félins savoyards, mais que rien jusqu'alors n'a parmis de démontrer. Les dizaines de plaintes de propriétaires n'ont pas encore abouti, malgré la mise en place d'une cellule spécialisée sur ces disparitions au sein de la gendarmerie de Haute-Savoie.

Les associations locales de protection des animaux sont montées au créneau, mettant en avant la douleur des maîtres ayant perdu leurs petits compagnons. C'est notamment le cas de la SPA de Thonon-les-Bains, ville située au bord du lac Léman. Sa présidente, Patricia Dolciani, qui a elle-même déposé plainte auprès de la gendarmerie en novembre dernier, estime aujourd'hui à 800 le nombre des chats disparus au cours de cette vague d'enlèvements. Et elle accuse : "Nous savons qu'il y a à Coire (dans le canton des Grisons) et à Lucerne des tanneries qui traitent 10.000 peaux de chats par an".

Une certitude acquise grâce à l'obstination d'autres protecteurs des animaux qui ont, pour leur part, oeuvré en Suisse - comme l'association SOS Chats de Noiraigue. A coups d'achats de fourrures de chat réalisés sous le manteau et de détectives privés pour surveiller les tanneries suisses, ses responsables ont pu établir l'existence du commerce. Commerce limité, donc discret... mais légal en Suisse, et dont il n'était pas possible de prouver un quelconque lien avec les disparitions massives de chats français... Car les tanneurs suisses se défendent : ils invoquent, par exemple, les cas de maîtres sentimentaux et désireux de garder le souvenir d'un petit compagnon décédé. Selon l'une d'elles, Sylvie Ghielmini, "ce commerce n'est pas assez lucratif pour être mené à grande échelle : il n'y a que des demandes ponctuelles". On serait donc loin, selon les tanneurs suisses, des 10.000 peaux par an...

Mais si les tanneurs parlent d'un commerce "de niche" et que les enlèvements de chats pour alimenter des tanneries suisses n'ont pas été prouvés, des cas d'exportation de peaux de petit félin vers des pays de l'UE où ce commerce est interdit ont été démontrés. Et l'activisme des protecteurs des animaux, de part et d'autre de la frontière, a obligé à un débat public au sein de la Confédération. L'exception suisse pourrait bientôt disparaître.
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