nath Administratrice
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| Sujet: L'agresseur à la soude voit sa peine réduite Mar 20 Mai - 19:31 | |
| L'homme qui a aspergé plusieurs jeunes femmes d'un produit corrosif dans les transports voit sa peine de prison ferme réduite de quatre ans à deux ans et demi. Lors de l'audience du 8 avril, l'avocat général, Julien Eyraud, avait requis cinq ans ferme.
Damien Dureuil, surnommé l'"agresseur à la soude" depuis qu'il a aspergé plusieurs jeunes femmes d'un produit corrosif dans les transports parisiens, a vu mardi sa peine de prison ferme réduite de quatre ans à deux ans et demi par la cour d'appel de Paris. Le 20 novembre, le tribunal correctionnel de Paris l'avait condamné à cinq ans de prison, dont un an avec sursis. Le jeune ingénieur avait alors fait appel. Mardi, la 10e chambre correctionnelle de la cour d'appel a condamné le prévenu à cinq ans d'emprisonnement dont 30 mois avec sursis, assorti d'une mise à l'épreuve durant trois ans. Le jeune homme, aujourd'hui âgé de 29 ans, devra notamment continuer à se faire soigner. Les magistrats de la 10e chambre ont en revanche rejeté la nouvelle demande d'expertise psychologique formulée par la défense. Lors de l'audience du 8 avril, l'avocat général, Julien Eyraud, avait requis cinq ans ferme. Entre le 27 février et le 6 avril 2007, Damien Dureuil avait, dans le métro et le RER parisiens, aspergé plusieurs jeunes femmes - sept ont été identifiées - d'un mélange à base de soude et de décapant extrêmement corrosif. Brûlées aux fesses et aux cuisses, ces femmes s'étaient vu prescrire des incapacités totales de travail (ITT) allant de 3 à 21 jours. Devant la cour d'appel, le jeune homme avait de nouveau reconnu les faits : il avait expliqué avoir mélangé plusieurs produits corrosifs et les avoir placés dans une poche de plastique, elle-même introduite dans un paquet de cigarettes, qu'il lui suffisait de presser pour que le produit s'échappe. Il avait expliqué avoir fait appel car le jugement rendu par le tribunal évoquait "un psychopathe" n'ayant "aucun regret". Or, "ce n'est pas du tout le cas. (...) Je ne suis pas un monstre (...) C'est vrai que j'ai du mal à m'exprimer, mais je regrette sincèrement de les avoir blessées", avait-il assuré, sans parvenir à expliquer son comportement. | |
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