nath Administratrice
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| Sujet: Affaire Courjault - La thèse du déni de grossesse remise en cause Ven 18 Avr - 19:29 | |
| Un collège d'experts-psychiatres qui a rencontré celle qui a tué 3 nouveau-nés déclare qu'elle a "toujours gardé sa maîtrise parfaite d'elle-même dans la dissimulation de la grossesse". Il lui attribue un "pouvoir de dissimulation extrêmement fort".
La thèse du déni de grossesse évoquée par les avocats de Véronique Courjault est-elle écartée? C'est ce que semble confirmer le rapport d'un collège d'experts psychiatriques dont Le Figaro a pris connaissance. Quatre experts psychiatres ont rencontré Véronique Courjault à la maison d'arrêt d'Orléans. Dans un rapport, ils écrivent : "Elle est toujours restée au contact de la réalité, y compris de la réalité des trois grossesses dissimulées". A l'issue de quatre longs entretiens avec celle qui est accusée d'avoir tué trois nouveau-nés, un premier collège d'experts a relevé que la meurtrière présumée "se comporte plus en spectatrice passive et neutre qu'en auteur des faits incriminés, s'exprimant avec un certain détachement affectif et émotionnel", écrit le quotidien. En conclusion, les docteurs Fanny Puel-Métivier et Jean-Michel Masson estiment que "Véronique Courjault n'est pas psychotique" et soulignent qu'elle a "toujours gardé sa maîtrise parfaite d'elle-même dans la dissimulation de la grossesse", écrit Le Figaro. Les experts précisent aussi : "son pouvoir de dissimulation est extrêmement fort, au point d'être parvenu à tromper son entourage immédiat, y compris, son mari et une sœur de ce dernier qui est médecin de formation". De leur côté, les avocats de la défense ont demandé une contre-expertise au juge Marie-Dominique Boulard-Paolini. Les experts-psychiatres Paul Bensussan et Serge Brion ont alors rencontré Véronique Courjault à deux reprises, explique le quotidien. Ils ont diagnostiqué chez elle une "capacité de clivage (...) lui permettant d'isoler les expériences traumatiques ou anxiogènes du reste de la vie psychique", poursuit le journal. Les psychiatres décrivent une "personnalité franchement pathologique avec des mécanismes prévalant de type psychotique" et relèvent : " Véronique Courjault n'était pas atteinte au moment des faits d'un trouble ayant aboli le contrôle de ses actes, mais les distorsions dans son rapport avec la réalité peuvent avoir altéré son discernement". | |
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