nath Administratrice
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| Sujet: L'agresseur à la soude à nouveau jugé Mar 8 Avr - 14:20 | |
| Damien Dureuil, poursuivi pour avoir en 2007 aspergé plusieurs femmes avec un produit corrosif dans le métro et le RER parisiens, comparaît en appel aujourd'hui. En première instance, il avait écopé de cinq ans de prison dont un avec sursis, assorti d'une obligation de soins.
Très vite, les enquêteurs l'avaient surnommé "l'agresseur à la soude". Damien Dureuil comparaît à compter d'aujourd'hui devant la cour d'appel de Paris pour l'agression de plusieurs femmes qu'il avait aspergées d'un mélange à base de soude et de décapant extrêmement corrosif. Les faits se sont déroulés entre 27 février et le 6 avril 2007. Au cours de cette période, sept victimes ont pu être identifiées. Ces femmes, brûlées aux fesses et aux cuisses, s'étaient vues prescrire des incapacités totales de travail (ITT) allant de 3 à 15 jours. Lors de sa garde à vue, Damien Dureuil avait expliqué avoir mélangé plusieurs produits corrosifs placés dans une poche de plastique glissée dans un paquet de cigarettes, qu'il lui suffisait de presser pour libérer le produit. Arrêté le 10 avril, après avoir été repéré grâce aux caméras de surveillance du métro, il a été condamné en novembre, en première instance, par le tribunal correctionnel de Paris à cinq ans de prison, dont un avec sursis, assorti d'une mise à l'épreuve de trois ans et d'une obligation de soins. Reconnaissant à l'audience qu'il devait y avoir une "connotation sexuelle" dans ses actes, le prévenu avait assuré ne pas avoir cherché à brûler la peau de ses victimes, mais uniquement leurs vêtements, qu'il choisissait de préférence synthétiques, car plus réactifs au produit corrosif.
Dépeint comme un garçon "gentil", "calme" et "timide" par ses petites amies, ancienne et actuelle, Damien Dureuil avait répété qu'il ignorait les raisons de son comportement: "Franchement, monsieur (le président), avait-il déclaré au bord des larmes, j'aimerais bien pouvoir vous expliquer mais je n'y arrive pas". A la question, "vous êtes-vous senti soulagé d'être interpellé?", le jeune homme avait répondu par l'affirmative. Dans son rapport, l'expert psychiatre avait relevé chez le prévenu "une frayeur devant la sexualité adulte", ainsi qu'une "certaine jouissance à attaquer l'image féminine". | |
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