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 Euthanasie - Le cas Chantal Sébire peut-il faire bouger la loi ?

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nath
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Euthanasie - Le cas Chantal Sébire peut-il faire bouger la loi ? Empty
MessageSujet: Euthanasie - Le cas Chantal Sébire peut-il faire bouger la loi ?   Euthanasie - Le cas Chantal Sébire peut-il faire bouger la loi ? EmptyMer 19 Mar - 21:27

Jean Leonetti a été chargé d'une mission d'évalutation de la loi de 2005 sur l'accompagnement des malades en fin de vie, dont il fut le rapporteur.
D'ores et déjà, Bernard Kouchner, ex-ministre de la Santé, juge "difficile de ne pas offrir une porte de sortie" à Chantal Sébire, quitte à ce qu'elle soit une "exception".


La requête de Chantal Sébire, atteinte d'une maladie incurable, évolutive et mortelle, qui la défigure et la fait souffrir terriblement, a été rejetée par la justice : elle ne pourra pas mourir chez elle, entourée des siens, au moment où elle le souhaite grâce à l'aide d'un médecin. Pourtant, son cas divise le gouvernement. Car actuellement, la législation française, et notamment la loi Leonetti, n'autorisent pas le suicide assisté - ce que le tribunal de Dijon n'a fait que reconnaître lundi.

Précisément, le député UMP Jean Leonetti a annoncé mercredi avoir été chargé par le Premier ministre d'une mission d'évaluation de la loi de 2005 relative au droit des malades et à l'accompagnement en fin de vie, dont il fut le rapporteur. Une loi qui, à l'heure actuelle, tend à instaurer un droit au "laisser mourir", sans permettre aux médecins de pratiquer une euthanasie active. La mission confiée par François Fillon au député maire d'Antibes vise officiellemet à "évaluer la mise en oeuvre concrète de la loi et à faire des propositions, pour remédier à la méconnaissance ou la mauvaise application des textes et éventuellement à l'insuffisance de la législation". Elle s'effectuera, a précisé Jean Leonetti, "avec le concours du ministère de la Santé, et un débat pourrait s'ouvrir sur ce sujet à l'occasion du vote des lois de bioéthique".

Signe que le débat n'est pas près de s'éteindre, le groupe PS à l'Assemblée nationale a annoncé mercredi la constitution d'un groupe de travail sur la fin de la vie, en vue de déposer "dans les mois à venir" un texte de loi améliorant la législation dans ce domaine. D'ores et déjà, Bernard Kouchner, qui fut lui-même ministre de la Santé, s'est exprimé mercredi sur le cas Chantal Sébire et a fait savoir, sur RMC et BFM-TV, qu'il trouvait "très difficile de ne pas lui offrir une porte de sortie qui serait une porte d'amour avec les siens". Médecin de formation, ancien responsable de Médecins sans Frontières et Médecins du Monde, le ministre a ajouté qu'il fallait "lui permettre de ne pas avoir besoin de se suicider dans une espèce de clandestinité dont tout le monde souffrirait, surtout ses proches".

Si Chantal Sébire a fait savoir qu'elle ne comptait pas faire appel de la décision du tribunal de Dijon, elle avait aussi laissé entendre qu'elle serait prête à aller finir ses jours dans un pays comme la Suisse, où le suicide assisté est autorisé. Et mercredi, Bernard Kouchner, avouant "beaucoup d'admiration et d'amour pour Chantal Sébire", a rappelé qu'il s'était "battu pour qu'on ait le droit de mourir dans la dignité". Aussi, tant que la législation française n'est pas modifiée, il estime qu'il faudrait que l'on fasse "une exception à la loi" qui empêche Chantal Sébire d'accéder à l'euthanasie : "Ce serait humain, nécessaire".

Ces propos semblent pourtant aller à rebours des précédentes déclarations de membres du gouvernement sur cette affaire. La garde des Sceaux Rachida Dati avait notamment affirmé la semaine dernière que "la médecine n'était pas là pour administrer des substances létales" alors qu'un vaste débat éthique voyait les responsables politiques faire preuve de la plus grande prudence sur ce sujet hautement sensible.
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