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 Collision police-moto : l'IGS saisie

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nath
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Collision police-moto : l'IGS saisie Empty
MessageSujet: Collision police-moto : l'IGS saisie   Collision police-moto : l'IGS saisie EmptyVen 7 Mar - 18:58

Dimanche, un jeune homme à moto et une voiture de police sont entrés en collision à Aubervilliers.
Le pilote affirme qu'on lui a foncé dessus. Un syndicat de policiers dément. La police des polices est saisie.


Dimanche 2 mars. Il n'est pas tout à fait 20 heures. Hras, 22 ans, circule à moto, avenue de la République, à Aubervilliers. Soudain, il entre en collision avec une voiture de police. Le jeune homme tombe à terre et perd conscience. Que s'est-il passé ? Les versions divergent. Selon certains témoins, la voiture a renversé la moto. Selon des policiers, la moto est venue percuter le véhicule à l'arrêt.

Un témoin de la scène, contacté par LCI.fr, donne sa version des faits : "J'étais en voiture avec ma sœur, qui conduisait, et ma fille, explique Fatima*. Nous attendions au feu rouge, sur la voie en face de la moto. La voiture de police était trois voitures derrière nous. J'étais en train de suivre la moto des yeux quand, à peine la tête tournée, j'ai vu la police donner un coup de volant et aller percuter la moto. Le feu était pourtant vert quand la moto est passée, c'était même pas orange !".

La jeune femme se précipite alors auprès d'Hras, couché à côté du véhicule de police et assure, outrée, avoir entendu, à ce moment-là, un des quatre policiers dire à la radio : "Allô, allô, un jeune en moto vient de nous rentrer dedans de plein fouet". Rapidement, renforts et pompiers prennent possession des lieux. Face au début d'attroupement, un périmètre de sécurité est établi.

Plusieurs versions circulent

Une autre chose choque Fatima. Selon elle, "les policiers ont secoué le jeune homme pour qu'il se réveille. Normalement, on ne touche pas un blessé. Après, au lieu d'amener un brancard, ils l'ont traîné jusqu'au camion de pompiers". "Je leur ai dit, aux policiers, que c'était dégueulasse ce qu'ils avaient fait. J'ai jamais vu cela. Ils n'avaient même pas de gyrophare, rien".

Un autre témoin, arrivé sur les lieux quelques instants après l'accident constate la "confusion" et note que "plusieurs versions des faits circulent". "Dans un cas, explique-t-il à LCI.fr, on disait que la voiture venait de voir passer dans l'autre sens un scooter avec trois jeunes sans casque et qu'en voulant faire demi-tour pour les attraper, elle a percuté la moto. Une autre version disait que le conducteur de la moto accidentée avait grillé le feu d'avant et qu'ils avaient voulu l'intercepter". La troisième version confirme celle de Fatima. "Quelle que soit la version, on interpelle pas les gens comme ça. Ça a servi à quoi Villiers-le-Bel ?", ajoute ce témoin.

10 jours d'ITT

Hras, emmené pour des examens à l'hôpital, est ressorti, selon ses dires, avec une interruption temporaire de travail de 10 jours. Il dit souffrir de multiples contusions et devait passer jeudi après-midi un scanner du ventre et du dos en raison de douleurs et de nausées persistantes. Le jeune homme, choqué, ne comprend toujours pas ce qui lui est arrivé.

Ce matin, il dit avoir porté plainte au commissariat d'Aubervilliers. "Je veux savoir pourquoi on m'a renversé, nous confie-t-il. "Je travaille dans l'entreprise de mon père, j'ai une petite vie tranquille". Une plainte dont le parquet de Bobigny assurait jeudi soir n'avoir trouvé aucune trace, ajoutant qu'aucun témoin n'avait encore été signalé à sa connaissance ni entendu.

Sans même que cela lui soit demandé, Hras avoue qu'il n'a pas de permis de conduire pour sa moto. Qu'il a été suspendu. "Je ne veux pas qu'on s'appuie là-dessus. Je prends ma part de responsabilité pour ça. Mais je veux que la police aussi prenne ses responsabilités. Ce n'était pas inscrit sur mon casque ou sur ma moto que je n'avais pas de permis. Ça n'explique pas le fait qu'ils m'aient percuté".

Un syndicat de police dément

Contacté par LCI.fr, Fabien Van Hemelryck, secrétaire régional du syndicat Alliance Police nationale dément cette version des faits. La voiture de police, qui appartient à la Brigade anti-criminalité de Paris, se serait trouvée "à l'arrêt, moteur coupé, sur le terre-plein central" pour "guetter l'arrivée éventuelle sur cette avenue d'un deux-roues, dont les passagers venaient de commettre des vols à l'arrachée sur les Champs-Elysées et de prendre la fuite vers la porte d'Aubervilliers". "En arrivant à la hauteur du véhicule de police, le conducteur de la moto (ndlr : qui n'avait rien à voir avec le deux-roues recherché pour vols) a mis les gaz, a perdu le contrôle de son véhicule et est venu percuter les policiers de plein fouet", poursuit-il.

Le syndicat précise qu'une enquête administrative est en cours pour déterminer les circonstances exactes de l'accident. Information confirmée, jeudi soir par la préfecture de police de Paris, qui annonce par ailleurs la saisie de l'Inspection générale des services - la police des polices - afin que toute la lumière soit faite sur cette affaire.

*Nous avons changé le prénom du témoin
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