Mise en examen du supporter accusé de propos racistes

L'homme qui aurait proféré des insultes racistes à l'encontre du capitaine marocain de l'équipe de Valenciennes lors du match contre Metz a été interdit de stade.
Deux autres spectateurs, auteurs présumés du caillassage d'un bus de supporteurs nordistes, doivent comparaître à Metz pour violences en réunion avec armes et de dégradations.

Le supporter accusé par le capitaine marocain de l'équipe de Valenciennes (L1), Abdeslam Ouaddou, a été mis en examen lundi pour "injures publiques à caractère racial" lors du match entre Metz et Valenciennes samedi. L'homme de 37 ans, dont l'identité n'a pas été communiquée par le parquet, a également été placé sous contrôle judiciaire et interdit de stade par le juge des libertés. Il comparaîtra le 18 mars devant le tribunal correctionnel de Metz.

Le joueur de Valenciennes a porté plainte à l'issue du match contre le supporter, de même que la Ligue nationale de Football (LFP). Lundi après-midi, la Fédération française de Football s'est jointe à la plainte de la LFP. "La Fédération française de football condamne avec force l'incident à caractère raciste et xénophobe qui s'est produit samedi soir à Metz lors d'une simple rencontre de Ligue 1", écrit la FFF dans un communiqué. La Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra) a elle annoncé lundi qu'elle se porterait partie civile dans cette affaire, "avec l'accord du joueur". SOS Racisme a également annoncé lundi le dépôt d'une plainte auprès du procureur de Metz.

Par ailleurs, deux autres spectateurs, auteurs présumés du caillassage d'un bus de supporteurs nordistes, doivent comparaître devant le tribunal correctionnel de Metz, accusé de violences en réunion avec armes et de dégradations.