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 Le drame de Neuilly au tribunal

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nath
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MessageSujet: Le drame de Neuilly au tribunal   Le drame de Neuilly au tribunal EmptyMar 12 Fév - 20:24

En septembre 2002, cinq pompiers mouraient en intervenant sur un feu de chambre de bonne à Neuilly. Le procès du drame se tient jusqu'à jeudi à Nanterre.
La propriétaire et les deux occupants polonais de la chambre doivent répondre d'homicide involontaire.



Cinq pompiers tués en intervention - le plus lourd bilan depuis des années pour les Pompiers de Paris : ils avaient été balayés par une onde de chaleur due à l'accumulation de gaz, un phénomène redoutable connu sous le nom de "flash over". A l'origine, ils intervenaient sur un banal feu de chambre de bonne à Neuilly... Le drame s'était produit le 14 septembre 2002 et avait provoqué un large émoi dans l'opinion. Les plus hauts personnages de l'Etat avaient assisté à la cérémonie des obsèques, organisée aux Invalides à Paris. Le procès se tient de mardi à jeudi à Nanterre. La propriétaire et les deux occupants polonais de la chambre doivent répondre d'homicide involontaire. Les trois prévenus risquent trois ans de prison et 45.000 euros d'amende.

Le feu avait pris, selon les expertises, à cause d'une installation électrique vétuste, sur laquelle, de surcroît, étaient branchés un nombre disproportionné d'appareils. La propriétaire du lieu, médecin de la fonction publique qui louait sa pièce de 9 m2 à un homme en situation irrégulière pour 200 euros par mois, est poursuivie pour la non-conformité de l'installation. Les deux locataires, un Polonais et sa fille arrivés en France en 2002, se voient reprocher d'avoir branché une bouilloire, un radio-réveil, des plaques chauffantes, une télévision, un décodeur et un ventilateur sur une prise qui ne pouvait supporter qu'un rasoir électrique ou un sèche-cheveux.

Une boule de feu dans un couloir de 60 cm

Facteur aggravant, dans les fusibles, les fils de cuivre avaient remplacé des fils de plomb, ce qui avait empêché le courant de sauter. Le début de feu s'était propagé aux matériaux combustibles voisins, dégageant des gaz de combustion en grande quantité dans la pièce exiguë. Arrivés sur place, les pompiers avaient enfoncé la porte, au 7e étage de l'immeuble. Mais l'apport brusque d'oxygène dans une pièce en combustion lente et saturée de gaz avait provoqué une boule de feu qui avait envahi le couloir, dont l'étroitesse (60 cm à peine) avait accru l'effet de souffle.

L'avocat des deux Polonais, Me Louis-Maurice Faure, s'étonne que ses clients se retrouvent devant la justice. "Ils n'y sont pour rien dans cette installation électrique. Tout ce qu'ils ont fait, c'est de vivre à deux dans une chambre de bonne de 9 m2", affirme-t-il. De son côté, l'avocate de la propriétaire, Me Michèle Arnold, estime que la vétusté de l'installation électrique, qu'elle ne conteste pas, n'est qu'une "hypothèse" dans la cause de l'incendie.
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MessageSujet: Re: Le drame de Neuilly au tribunal   Le drame de Neuilly au tribunal EmptyMar 12 Fév - 20:27

la propriétaire mise en difficulté

Lundi, au premier jour du procès, la propriétaire de l'appartement a immédiatement été mise en difficulté par la présidente de la 18e chambre correctionnelle, Arielle Bailet. Les premières questions ont en effet porté sur de fausses déclarations à la police. Elle avait en effet assuré aux enquêteurs que la chambre était prêtée gratuitement et non louée aux occupants. L'un des deux locataires polonais qui occupaient la chambre à l'époque des faits avait tenu les mêmes propos, sur demande de sa propriétaire, accuse-t-il aujourd'hui.

Deux pompiers intervenus le jour du drame sont par ailleurs revenus mardi sur le phénomène de "flash-over" qui a conduit à la mort de leurs collègues. Lorsque les pompiers ont enfoncé la porte, au 7e étage de l'immeuble, l'apport brusque d'oxygène dans la pièce exiguë où s'étaient dégagées de fortes quantités de gaz de combustion a provoqué un "embrasement-éclair généralisé", une boule de feu de plus de 1000 degrés fatale à cinq jeunes pompiers, âgés de 22 à 27 ans. Chef de garde ce jour-là, Daniel Rembert a raconté qu'il ne s'attendait pas à ce type de phénomène vu la "dimension réduite" de l'incendie. A la demande de l'avocat des deux locataires, il a aussi expliqué que depuis le drame, les protocoles d'intervention ont été modifiés, avec le déploiement de "moyens hydrauliques plus importants d'emblée".

200 euros par mois pour 9m2

Les premières auditions, mardi matin, ont également mis en lumière les conditions sommaires dans lesquelles vivaient les deux occupants de la chambre, où de vieilles prises en porcelaine côtoyaient une plaque de cuisson posée quasiment à même le sol, avec un matelas roulé au-dessus d'une armoire dans la journée pour faire de la place. La propriétaire du lieu, Dominique De Galard Terraube, 58 ans, médecin de la fonction publique, louait sa pièce de 9 m2 à un homme en situation irrégulière pour 200 euros par mois. Elle est poursuivie pour la non-conformité de son installation électrique, qui n'avait pas été rénovée depuis 1981.

Quant aux deux locataires, ils se voient reprocher d'avoir branché une multitude d'appareils alors que l'installation ne pouvait supporter qu'un rasoir électrique ou un sèche-cheveux. Selon deux experts nommés dans le cadre de l'instruction, l'incendie survenu le 14 septembre 2002 a été provoqué par un court-circuit du téléviseur, sans doute dû à sa chute ou à de l'eau venant de vêtements qui séchaient au-dessus. Le procès doit durer trois jours. Les prévenus encourent 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende.
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MessageSujet: Re: Le drame de Neuilly au tribunal   Le drame de Neuilly au tribunal EmptyMer 13 Fév - 22:54

Pompiers morts à Neuilly: la propriétaire plaide l'ignorance


La propriétaire de la chambre de bonne dans laquelle cinq pompiers ont trouvé la mort en 2002 a déclaré mercredi qu'elle ne sentait "pas responsable".
Le procès du drame se tient jusqu'à jeudi à Nanterre.



"C'était un accident". La propriétaire de la chambre de bonne de Neuilly à l'installation électrique vétuste dans laquelle cinq pompiers de Paris ont trouvé la mort en 2002 a déclaré mercredi qu'elle ne sentait "pas responsable" du drame, au 2e jour du procès où elle comparaît pour homicide involontaire. "Ils sont dans mon esprit en permanence", a assuré Dominique de Galard Terraube, 58 ans, en se tournant vers les familles des victimes, cinq jeunes, âgés de 22 à 27 ans.

La propriétaire comparaît depuis mardi devant la 18e chambre correctionnelle du Tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre pour la non-conformité de l'installation électrique de la pièce de 9 mètres carrés qu'elle louait à un Polonais pour 220 euros par mois, sans contrat de bail. De l'aveu même de Dominique de Galard Terraube, l'installation électrique, qui se caractérisait notamment par des prises arrondies en porcelaine à deux trous, n'avait pas été rénovée depuis 1981. "J'ai effectivement entendu les experts, j'ai vu ce qu'ils ont écrit", mais "je ne savais pas" que cette installation "était dangereuse", a ajouté la prévenue, médecin de santé publique détachée auprès de l'administration pénitentiaire.

Un "embrasement-éclair généralisé"

Les deux locataires de la chambre, un Polonais et sa fille, sont également renvoyés devant le tribunal pour homicide involontaire. Il leur est reproché d'avoir branché une multitude d'appareils dans la chambre alors que l'installation ne pouvait supporter qu'un rasoir électrique ou un sèche-cheveux.

Selon deux experts nommés dans le cadre de l'instruction, l'incendie avait été provoqué par un court-circuit du téléviseur, sans doute dû à sa chute ou à de l'eau venant de vêtements qui séchaient au-dessus. Facteur aggravant, le fusible de plomb, qui doit fondre en cas de surchauffe, avait été remplacé par un fusible de cuivre, empêchant le courant de sauter. Aucun des trois prévenus n'a reconnu depuis mardi avoir modifié ce fusible. La mort des cinq pompiers avait été provoquée par un "embrasement-éclair généralisé" (flash-over), une boule de feu de plus de 1.000° C créée par l'accumulation de chaleur dans la chambre exiguë.
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MessageSujet: Re: Le drame de Neuilly au tribunal   Le drame de Neuilly au tribunal EmptyJeu 14 Fév - 20:28

6 mois ferme requis contre la propriétaire

Le parquet de Nanterre a requis jeudi 24 mois de prison, dont 18 avec sursis, pour homicide involontaire contre Dominique de Galard Terraube, propriétaire d'une chambre de bonne de Neuilly à l'installation électrique vétuste où cinq pompiers avaient trouvé la mort en 2002. Les deux locataires polonais de ce logement ont pour leur part fait l'objet d'une demande de relaxe du parquet pour le chef d'homicide involontaire. Trois mois de prison avec sursis ont néanmoins été requis contre l'un d'entre eux, Waldemar Wojcik, pour séjour irrégulier en France, son visa touristique étant arrivé à expiration au moment des faits.

Le substitut du procureur, Lucie Berthezène, a estimé que Dominique de Gallard Terraube, propriétaire par ailleurs d'autres appartements qu'elle louait par le biais d'une agence immobilière, était "consciente des obligations" de mise en conformité de son installation électrique. Dominique de Gallard Terraube, 58 ans, louait sa chambre de bonne de 9m2 pour 220 euros par mois à son locataire polonais, qui y vivait avec sa fille. De son propre aveu, l'installation électrique, caractérisée notamment par de vieilles prises en porcelaine à deux trous, n'avait pas été rénovée depuis 1981.

Se basant sur le rapport de deux experts, qui ont conclu à un incendie dû à un court-circuit dans le téléviseur, puis au dysfonctionnement d'un fusible qui a empêché le courant de sauter, Lucie Berthezène a estimé que la "défectuosité du système électrique" avait un lien de "causalité indirecte" avec la mort des cinq pompiers. Concernant les deux locataires, une faute a également été commise, "mais vous devez l'apprécier en fonction des moyens dont ils disposaient", a-t-elle poursuivi, ajoutant que l'infraction d'homicide involontaire n'était "pas suffisamment caractérisée".

Le 14 septembre 2002, le début d'incendie avait provoqué une accumulation importante de chaleur dans la pièce exiguë, provoquant un phénomène de "flash-over" ou "embrasement généralisé éclair" qui avait tué les cinq pompiers, âgés de 22 à 27 ans, de la caserne de Champerret. Le drame avait provoqué un émoi national et les plus hauts personnages de l'Etat avaient assisté aux obsèques des pompiers aux Invalides à Paris. Jugement le 15 avril.
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