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 Démographie médicale: le gouvernement joue la carte de l'incitation

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nath
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Démographie médicale: le gouvernement joue la carte de l'incitation Empty
MessageSujet: Démographie médicale: le gouvernement joue la carte de l'incitation   Démographie médicale: le gouvernement joue la carte de l'incitation EmptyVen 8 Fév - 18:50

Le gouvernement va "inciter" les médecins à mieux se répartir sur le territoire, en favorisant la création de "100 maisons de santé" où ils pourront exercer en groupe, en particulier dans les zones manquant de médecins, a annoncé vendredi la ministre de la Santé.


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Roselyne Bachelot devait participer dans l'après-midi à la conclusion de la première étape des états généraux de l'organisation de la santé (EGOS) à Paris, à laquelle assistaient près de 500 personnes, professionnels de santé, étudiants, élus ou représentants de patients.

Le gouvernement a prévu une loi de modernisation de la santé en 2008, et les états généraux sont destinés à nourrir sa réflexion pour un meilleur accès aux soins, notamment dans les endroits sous-dotés en médecins, principalement les zones rurales et certaines banlieues.

"Nous aiderons financièrement, dès 2008, la création de 100 maisons de santé pluridisciplinaires, à hauteur de 50.000 euros maximum par projet", a indiqué au journal Le Monde Mme Bachelot.

Elle a également évoqué une "aide au niveau logistique, en mettant à leur disposition (des médecins, ndlr) des locaux, en les aidant pour financer un secrétariat".

La ministre fait ainsi clairement le choix de mesures "incitatives", pour réguler la répartition inégale de médecins sur le territoire.

La forte mobilisation des internes, en octobre, avait illustré la forte opposition des médecins libéraux à toute remise en cause de leur liberté d'installation.

Le gouvernement veut aussi montrer qu'il a entendu "les aspirations des jeunes médecins", qui demandent du temps libre et ne veulent pas renoncer à toute vie sociale, dans une profession qui compte aussi de plus en plus de femmes.

Copilote des états généraux, la directrice des hôpitaux (DHOS) Annie Podeur, a souligné vendredi les "craintes (des médecins généralistes) sur l'exercice isolé" et leur sentiment d'une "dévalorisation de leur profession", alors qu'ils subissent en même temps "la pression de représenter la dernière présence de service public" en zones déficitaires.

Ce mal-être de la profession, qui estime que ses conditions de travail se dégradent, a été tragiquement illustré par le suicide mercredi d'un généraliste du Portel (Pas-de-Calais).

Les participants aux EGOS préconisent une période transitoire de trois ans de salariat après l'internat pour les jeunes médecins s'installant en zones déficitaires, ainsi que la promotion des cabinets secondaires et du temps partiel.

Au milieu de ces propositions ne figure qu'une évocation de "contrainte" pour les médecins en zones "sur-dotées". Annie Podeur a ainsi suggéré "un effort de solidarité" de leur part, qui pourrait se traduire par un contrat les engageant à participer à la permanence de soins et à des réseaux de santé, en plus de leur activité habituelle.

Si elle était reprise par le gouvernement, cette proposition constituerait un casus belli, a prévenu la CSMF, premier syndicat de médecins libéraux, qui refuse de nouvelles règles imposées aux médecins déjà installés.

Une cinquantaine de manifestants de Sud Solidaires s'étaient réunis devant le bâtiment où étaient organisés les EGOS vendredi, pour protester contre le "silence sur les fermetures d'hôpitaux et l'avenir du statut des personnels hospitaliers".

"Ces états généraux ne parlent que des médecins, c'est une mascarade", a déploré Jean-Marie Sala, secrétaire général adjoint de la Fédération Sud-santé.
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